Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/110

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répondu, quand même elle y renoncerait, je ne pourrais l’épouser.

— Pourquoi pas, ai-je dit.

— Elle est sans fortune et moi aussi, je ne puis, dans ma position, épouser qu’une femme qui m’apportera de quoi vivre… Vois-tu, Blanche ; c’est un argument sans réplique, c’est la vie positive : nos faibles cœurs de femmes s’y briseront toujours ; vivons au couvent, tu vois bien que la société ne veut pas de nous : le pauvre est maudit parmi les hommes, et si le ciel ne s’en chargeait, il lui faudrait mourir.

De ce moment, Rose reprit le stoïcisme de sa haine pour le monde, elle travailla de toute son âme à