Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/119

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bile, les yeux fixes, glacée de terreur et de surprise. Elle ne comprenait pas, mais elle frémissait involontairement.

Quel monstre ! dit-elle enfin, est-il possible qu’il y ait des hommes aussi affreux que celui-là ! quelle histoire révoltante ! serait-ce un fait véritable ?

Oh fi ! c’est impossible, c’est un roman. On dit que les romans sont des livres abominables. Ô ciel ! et je viens d’en lire un ! malheureuse que je suis ! j’étais en état de grâce, et j’ai déjà péché ! Brûlons cet ouvrage dangereux, pour qu’il ne trouble plus l’esprit de personne. Mais non, mon devoir est de le remettre à mon con-