Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/120

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fesseur pour qu’il en dispose. Elle le mit dans sa guimpe, porta le carton dans la chambre de Rose et descendit à l’église où son amie l’attendait.

Un usage cruel et perfide, condamne la postulante à passer en prison toute la nuit qui précède sa prise d’habit. À genoux, dans l’église, entièrement seule, elle doit méditer pendant douze heures, sur sa résolution, et c’est à la suite d’une épreuve aussi fatigante pour le corps, que terrible pour l’imagination d’une faible femme, qu’elle doit décider librement de son sort. Les religieuses vinrent allumer la bougie attachée à son prie-Dieu. La supérieure lui mit sur la tête une couronne de roses