Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/130

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sirs sans les gêner ; vous seriez bien fâché maintenant s’il vous fallait embrasser une vie nouvelle, travailler nuit et jour pour nourrir une femme et des enfans, cette idée seule d’une vie rangée, ce mot de ménage vous fait sourire au fond du cœur… Convenez-en ?…

Laorens se tordit les mains, et ne répondit point : si elle m’aimait ! dit-il enfin, tout serait changé, elle renoncerait à ce voile qui va me l’enlever à jamais.

— Et s’enfuirait avec vous ?

— Elle pourrait rester ici comme institutrice, ou entrer dans une autre maison d’éducation ; ses talens ne valent-ils pas une fortune ?