Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/173

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amie ? depuis quelque temps tu maigris, tu perds ta fraîcheur ; tu souffres, chère Rose, dis-le-moi ?

— Je ne souffre pas, répondit-elle, mais je ne me sens pas bien. Je suis languissante, tout me fatigue, je perds mes forces, ma voix, ma gaîté ; je ne sais ce que j’ai.

— Cela m’inquiète, dit sœur Blanche, il faut consulter le médecin.

— Oui, dit Rose, le médecin anglais qui ne veut pas s’apercevoir de la douceur de notre climat, et nous traite toutes comme des scrophuleuses, avec de l’aloës, du gingembre, et des drogues à tuer les chevaux du Yorkshire.

— Oh toi ! tu ne crois à rien !