Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/181

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pavé, et dont le bruit vient mourir au pied de ces murs inexorables ! être sur un de ces chevaux rapides, que j’aperçois comme des points noirs, sur les ponts qu’ils franchissent comme l’éclair. Sillonner l’eau verdâtre de la Seine sur un de ces batelets, monter sur ces grands clochers qui percent les nuages, changer de place, remplir ma poitrine oppressée de cet air de la liberté, si suave, si pénétrant, si nécessaire, marcher, agir, remuer enfin et n’être pas là, enfermée comme l’oiseau qui, de sa cage, contemple les vastes plaines de l’air, et sent ses ailes s’engourdir et se paralyser faute d’en faire usage. Ah !