Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/200

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imite parfaitement l’acier brillant ; il est impossible de ne pas s’y tromper ; aussi comme il porte avec aisance ces lourds attributs de la guerre ! sur cette armure, une tunique blanche est décorée de la croix rouge des vaillans et des preux ; sur son armet, un beau panache blanc se balance avec grâce : que de noblesse dans sa marche ! que de fierté dans son attitude ! c’est bien là le jeune croisé, enthousiaste, généreux, brave comme son épée, inspiré comme un saint ; mais quelle sensibilité suave et entraînante déploie tout-à-coup le héros en s’écriant d’une voix émue : Ô patria !

Ses transports trouvent un écho