Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/207

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haine du monde, le dégoût de ses plaisirs, le dédain de ses fêtes ! le monde lui semblait beau, ses fêtes étaient belles, ses plaisirs étaient purs : le monde, c’était le théâtre qu’elle venait de quitter, palpitante, embrâsée, avec son lustre étincelant, avec ses femmes élégamment parées, avec son éclat et ses pompes : ses fêtes, ses plaisirs, c’était Pasta, la sublime Pasta, qui tenait toute une foule émue dans une note de sa poitrine, comme un grain de sable dans sa main ! elle allait, et Pasta marchait avec elle ; Pasta la poursuivait de son chant, de sa voix, de sa gloire ; plongée avec avidité dans ces émotions qui embrâsaient sa