Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/244

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plis de son voile, ils m’ont étouffée, ils m’ont laissé manquer d’air… Si jamais tu vois Horace, tu lui diras que ses bienfaits donnent la mort… Oh ! je voudrais bien le voir, ajouta-t-elle, d’une voix suppliante, le voir, lui dire que je l’aimais ! Oh ! tu ne l’as pas vu toi ! tu ne sais pas comme il est beau !…

— Tais-toi, tais-toi, s’écria Blanche en lui fermant la bouche avec ses lèvres ; ne me dis pas de ces paroles qui font mal et qui sont des crimes. Calme-toi ; dans ton délire, tu prononces sans cesse le nom d’Horace ; tu l’appelles, tu maudis ta mère… Rose, calme-toi, ne te trahis pas !…