Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/65

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vail et de retraite, demain toute de plaisir et de paresse ; Laorens qui aimait la peinture à cause des femmes, et non les femmes à cause de la peinture, condamné à la dangereuse volupté de voir en amateur l’élite des jeunes beautés de la terre, faillit plusieurs fois succomber à cette première épreuve. Audacieux en imagination, timide en réalité, il faillit sortir avant la fin de la leçon. Mais il sentit que tout prétexte serait ridicule : combien n’eût-il pas béni le ciel de lui envoyer un saignement de nez !

Cependant il reprit courage auprès de Rose ; elle s’était isolée, suivant sa coutume, dans un coin de