Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/69

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Rose sentit battre violemment son cœur dans sa poitrine…

— Comment l’aurais-je guéri ? dit-elle, à peine si nous nous connaissons.

— Oh ! c’est qu’Horace n’est pas facile à connaître, c’est l’être le plus original ! ce qu’il y a de sûr, c’est qu’il menait depuis long-temps une vie folle pour échapper à l’ennui, et que depuis l’époque où nous avons eu le bonheur de vous rencontrer, il a changé entièrement : il ne s’ennuie plus et ne fait plus enrager la province par désœuvrement.

— Oh ! mon dieu, pensa Rose, est-ce qu’il m’aimerait ?