Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

peu, par un hasard singulier ; et elle raconta sa petite aventure de Tarbes, mais timidement et rougissant toujours au souvenir de ce jeune homme si pâle, à l’air si doux, au regard si tendre.

— Il est mieux portant, maintenant, ajouta-t-elle ; mais il a toujours l’air bon et honnête, je suis sûre que c’est un jeune homme pieux et sage.

— Pas mal trouvé ! dit Rose, en éclatant de rire, c’est Laorens !

— Ô ciel ! s’écria la novice en joignant les mains avec un sentiment d’horreur qui fit rire sa compagne encore plus fort, c’est cet affreux Laorens dont tu m’as parlé en me contant ton histoire ! ce libertin qui