Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/135

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où elle était employée depuis un an. Tout en causant avec lui, elle lui avait parlé, par hasard, du Sacré-Cœur et de ses religieuses, avec lesquelles elle avait eu des relations. Il avait été médecin de ce couvent, et se souvenait particulièrement d’une cure remarquable qu’il y avait faite. C’était une jeune idiote qui s’appelait Denise, et qui, tout à coup, avait retrouvé la raison d’une manière inespérée.

Appelé à donner des renseignemens sur son compte, à M. Cazalès, il raconta les faits avec une physionomie froide, des mots techniques, et un secret contentement de lui-même, qui perçait dans ses explica-