Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/145

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n’en être pas digne… Et pourtant au prix de mon sang, je voudrais effacer le remords qui depuis tant d’années empoisonne toutes les joies de ma vie… mais oserai-je, moi, homme du monde, peu croyant, je le confesse, offrir mon appui et mon dévoûment à cette fille dont le cœur si pur et si fervent…

— Ah ! pour le coup, monsieur, dit l’abbé contrarié, vous m’en demandez plus que je n’en sais. Vous êtes homme de cœur, d’esprit et d’expérience, vous avez une conscience comme moi, je présume ; parce que je suis prêtre et jésuite, s’en suit-il que je sois plus éclairé et plus parfait que vous ? je devrais l’être, mais