Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/150

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plus encore que dans ses intérêts privés ; avoir une jeune religieuse pour belle-sœur, était pour elle l’antidote à opposer à la belle-sœur comédienne.

Elle se mit donc à l’œuvre, courut aux Augustines, parla à la supérieure, confia le grand secret à cinq ou six nonnes qui le confièrent à toutes les autres. Elle demanda à voir sœur Blanche. Elle la trouva froide et timide, mais elle ne se rebuta de rien, et avec cette adresse conciliante qu’elle possédait au plus haut point, elle réussit, au bout de peu de jours, à gagner sa confiance. Dans son intérieur, elle agissait avec non moins d’habileté auprès d’Horace,