Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/158

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repos, à tout bonheur, s’il s’aliénait l’estime de sa sœur, et conséquemment celle de tout ce qui l’entourait ; car mademoiselle Cazalès était d’une humilité despotique, d’une douceur absolue ; elle feignait d’obéir à tout, et régnait sur tout ; elle n’avait pas une volonté apparente, mais rien ne résistait à sa volonté secrète. Horace courba sous le joug de sa bonne sœur, et la laissa maîtresse de son sort.

D’ailleurs il n’était pas éloigné du mariage, depuis long-temps il y songeait. Car il aimait maintenant la vie intérieure, la vie de famille que sa sœur avait le grand art d’embellir. Il était de ces hommes pour qui un