Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/175

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bonne mère ; je suis plus forte que vous ne pensez.

— Mais tu es abattue ; tu ne dors pas, je parie. Ah ! dame ! c’est une affaire sérieuse que le mariage, aussi sérieuse qu’une profession ; cela se ressemble plus qu’on ne pense ; mais, va, rassure ton pauvre cœur, tu es une bonne enfant, Dieu t’aidera ; repose-toi de tant d’agitations. Voyons, as-tu quelque peine ! puis-je t’être utile à quelque chose ?

— Oh ! oui, ma bonne sœur ! s’écria Blanche, en lui serrant les mains avec effusion. Dites-moi ce que Rose est devenue ?

— Rose ! Qu’est-ce que Rose ?… Attends !… Ah ! oui, je me rappelle