Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/193

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qu’après s’être incliné, il leva ses regards sur elle, il reconnut Blanche, pâlit et s’efforça d’adresser à son ami quelques-unes de ces félicitations d’usage, si banales qu’on pourrait les prendre pour des complimens de condoléance. Pour Blanche, elle étouffa un cri qui vint expirer sur ses lèvres ; elle rougit, puis aussitôt l’éclat de ses joues s’effaça, et elle s’assit, pâle comme son voile, tremblante comme le bouquet d’oranger qu’agitaient les palpitations de son cœur. Horace, stupéfait, étonné de cette scène, qu’il ne pouvait s’expliquer et qu’il n’osait pas trouver étrange, n’eut pas un mot à répondre à Laorens, pas une parole à dire à De-