Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/229

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

che ! s’écriait-elle en regardant le ciel qu’elles avaient tant parcouru des yeux, ensemble, le soir sur la terrasse du couvent, oh ! non, ma sœur, je ne suis pas jalouse, je t’aime, je vais te voir ; je parlerai à Horace ; il entendra le langage de la vertu s’il n’entend pas celui de l’amour ; il prendra confiance en moi, et me laissera vivre près de toi ; il ne craindra pas mon ressentiment ; oh, non, quand il m’aura vue te presser dans mes bras, il verra bien qu’il ne reste pas de fiel dans mon cœur.

Rose partit le surlendemain du jour où elle avait reçu cette lettre. Son engagement au théâtre de Bor-