Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/232

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veille, aidaient maintenant à remettre tout en ordre. Ils emportaient des piles de fruits à demi écroulées, des lustres loués pour la noce au décorateur, des banquettes toutes poudreuses encore de l’atmosphère du bal. Sur des tables humides et tachées, des cristaux, des porcelaines, des bols de punch à demi vidés, des flacons brisés dans le désordre du départ ou dans l’empressement du service, entassaient pêle-mêle leurs richesses et leurs ruines. Elle traversa avec peine deux salles encombrées de meubles et d’ouvriers, dont la figure insouciante bravait la tristesse et la contrariété répandue dans ce tableau : gens qui louent des ori-