Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/250

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dos tourné, mais Rose entendit bientôt de faibles sanglots s’échapper de son sein ; elle s’élança vers elle, et, l’entourant de ses deux bras, la couvrit de baisers et de larmes. C’était madame Adèle. — Vous ne l’avez donc point oubliée, vous, s’écria la bonne religieuse en la pressant sur son cœur. Ah ! voici la plus grande consolation que je puisse goûter, c’est de revoir mon autre fille, et c’est Dieu qui me l’envoie.

Elles s’assirent toutes deux sur le lit et causèrent long-temps ; ensuite madame Adèle proposa à Rose de venir dîner avec elle. Cette offre la surprit, mais sa surprise augmenta, en apprenant que madame Scholastique