Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/83

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Mais un événement inattendu vint jeter, au milieu de cette vie d’enchantemens, les froides considérations de la vie réelle. Sa sœur, mademoiselle Cazalès, arriva un matin inopinément, et avec sa douceur et sa grâce accoutumée, le pria de l’accompagner dans ses nombreuses visites. Ce fut l’affaire de plusieurs jours, pendant lesquels Horace n’eut pas un moment à consacrer à ses connaissances de théâtre. Le contraste de la société de sa sœur avec celle qu’il avait depuis quelque temps adoptée, se fit alors vivement sentir, et il semblait que le génie inventif de mademoiselle Cazalès sût amener et multiplier pour lui les