Elle n’est point tant laide.
Non certes, qu’elle n’est point laide ! Et elle est encore toute jeune ; eh bien ! si elle est au goût de Sylvain, pourquoi est-ce qu’il ne l’épouserait point ? C’est un honnête homme, lui, et il n’est point dans le cas d’abuser d’une malheureuse.
Ah ! vous le prenez comme ça, Rose ? Ça vous est égal ?
Vous le voyez bien !
Pour lors, pardonnez-moi de vous avoir chagrinée et acceptez-moi pour votre mari.
Je ne veux point me marier.
Oh ! ça se dit comme ça, mais on en revient !
Non, vous dis-je ; restons bons amis, si vous voulez, mais ne me fréquentez plus dans l’idée de m’épouser, je vous le défends.
Vrai ?
Vrai.
Voilà-t-il pas ! Parce que j’ai eu dans le temps une connaissance ! Comme si c’était une faute contre vous que je n’avais jamais vue ! Comme si c’était un mal pour un garçon de se divertir un peu devant que de songer à s’établir ! Comme s’il fallait damner tous ceux qui ont eu des maîtresses de bonne volonté ! Voyez-vous ça ! Vous faites bien la renchérie, dame