Scène XVII
Monsieur Molière ! monsieur Molière ! le roi… le roi qui vient !
Scène XVII
Eh bien, Molière, me voilà prêt. Nous avons encore cinq minutes. Voulez-vous regarder s’il ne manque rien à mon ajustement ?
Rien, sire.
Marchons donc.
Puisque Votre Majesté a cinq minutes à perdre, je lui en demande une pour moi.
Je vous en donne deux. Parlez vite.
Je demande à Votre Majesté d’avoir pour agréable que je prenne pour ma femme mademoiselle Gresinde-Armande Béjart, qui s’efforcera de lui complaire en continuant son emploi dans la troupe honorée des bontés royales.
Ce mariage m’est agréable, puisqu’il assure à mon théâtre une comédienne excellente. Je vous fais mon compliment à tous deux. (Il fait un pas, s’arrête et se retourne vers Armande) Madame Molière, vous avez là un grand nom à soutenir ! Ce