Oh ! madame n’a qu’à se montrer pour cela !
Allons, Molière, ranime-toi donc !
Tout dépend de vous, Armande. Rendez-moi la foi en moi-même.
Il ne m’appartient pas de vous influencer.
Quelle froide réponse !
Allons, allons, ce n’est pas le moment de causer avec ta femme. Armande, ramène-le à ses affaires, ce sont les nôtres, les nôtres à tous, mordieu ! Sommes-nous prêts ?
Je ne sais pas pourquoi M. Duparc m’adresse la parole.
Allez-vous point faire la mijaurée !
Silence, Duparc !
Il est tard, Molière, pour imposer silence à votre ami. Vous trouvez apparemment qu’il a suffisamment rempli vos intentions en m’insultant hier dans ma propre demeure et en me contraignant d’en sortir.
Il a eu tort, il s’en repent ! Mais ce n’est pas le moment d’engager une discussion, Armande.
Vous êtes bien pressée de reparaître devant le public, ma sœur ! Mais, moi qui suis effroyable à voir dans le costume que j’ai, je n’éprouve pas tant d’impatience et ne suis guère disposée à faire des merveilles de ma personne avec le chagrin, le dépit et l’accablement où je suis.