Page:Sand - Theatre complet 2.djvu/122

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LÉANDRE, apercevant Pascariel, qui est derrière la grille ; à part.

Ah ! ventre… ! Pascariel aux écoutes !… (Haut.) Permettez, monsieur le docteur, souffrez que je me retire ; ma présence éblouit, je le vois, l’incomparable Violette… (Bas, au docteur.) Vous connaissez mon amour et mes vœux ; parlez pour moi, et prenez acte de l’offre que je lui fais de mon cœur et de ma main.

Il s’éloigne par le fond.
LE DOCTEUR, à part.

Qu’est-ce qu’il y a là-dessous ?

Léandre, à la grille, emmène Pascariel sans être remarqué.




Scène X


LE DOCTEUR, MARINETTE, VIOLETTE, PÉDROLINO.


LE DOCTEUR, à Pédrolino, qui se place devant lui d’un air distrait.

Toi, va-t’en voir là-bas si j’y suis.

PÉDROLINO.

Oh ! je sais bien que vous n’y êtes point.

LE DOCTEUR.

Va toujours, c’est le moyen de t’en assurer.

PÉDROLINO.

Excusez notre maître, c’est que…

LE DOCTEUR.

Quoi ?

PÉDROLINO.

Expliquez-moi donc, vous qui êtes savant, ce que veut dire cette parole-là, incomparable ?

LE DOCTEUR.

Qu’est-ce que ça te fait ?

PÉDROLINO.

C’est que M. Léandre a traité Violette d’incomparable, et,