Page:Sand - Theatre complet 2.djvu/134

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débarrassez-moi de toutes vos histoires !… Et moi qui n’ai pas encore fait ma sieste ! Ah ! Violette ! vous pouvez bien dire que vous m’assassinez le commencement de mes vacances.

Il se rassied sous son arbre. — Pédrolino et Marinette sortent par le fond.




Scène XIV


LE DOCTEUR, VIOLETTE.


VIOLETTE.

Ah ! mon maître ! c’est bien vrai qu’on vous assassine ! Allons, faites donc votre petit somme.

LE DOCTEUR.

Quand vous serez parties !

VIOLETTE.

Pendant qu’on fait les apprêts, vous pouvez bien prendre un peu de repos, là, sous votre tilleul.

LE DOCTEUR.

C’est qu’il fait déjà chaud, et les mouches bourdonnent.

VIOLETTE, cassant une branche et l’éventant.

Oh ! qu’on les fera bien taire.

Le docteur, assis sur son fauteuil, la regarde à genoux près de lui, hausse les épaules en souriant et s’endort.




Scène XV


Les Mêmes, PÉDROLINO, qui entre en courant. Violette fait signe à Pédrolino de ne pas éveiller le docteur.


VIOLETTE, à la droite du docteur, à voix basse, à Pédrolino, qui court vers la maison.

Chut ! tais-toi donc !… Comment, tu n’attelles pas la mule ?