Et vite ! À l’épreuve, maintenant !
Nous y sommes ! Ici quatre hommes de bonne volonté, et des plus solides !
Voilà ! (Deux autres grands gaillards les suivent et se placent.) Et la chanson ? Est-ce qu’on est des chevaux, pour tourner sans rien dire ?
Noël dit ces mots en conduisant le ménétrier à un tonneau qui est près de la grande cuve, puis va prendre sa place au tourniquet.
En avant la chanson !
En avant la chanson !
Bons enfants, pressons la grappe ;
Que le foulon frappe, frappe !
Foulons le vin.
Devant que la nuit finisse.
Que la grand’ cuve s’emplisse.
Pressons le vin !
Le vin, le vin.
Présent divin !
Bons enfants, serrons le vin,
Le vin divin !
Bons enfants, serrons, serrons le vin !
Quand nos bras en cadence
Font crier le pressoir.
Sans bruit le vin s’élance,