Page:Sand - Theatre complet 3.djvu/200

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songe ! Aimons-nous comme tu le veux, je t’appartiens jusqu’à mon dernier souffle !

BARBARA, qui s’est levée.

Bien ! Je approuvé, je aimé vous !

On entend frapper avec violence vers la gauche. Flaminio tressaille et se lève instinctivement.
SARAH.

Laisse frapper ! Mais non ! Tiens, va ouvrir. Je suis ta femme, peu importe qu’on me voie ici, à présent.

SARAH.

Non ! je ne veux pas, moi ! Dans ce moment d’ivresse et de bonheur, je ne veux voir personne.

SARAH.

Mais écoute donc, comme on secoue la porte de l’autre chambre ! Il semble qu’on veuille la briser !

SARAH.

En effet, c’est étrange !

BARBARA.

Oh ! il est peut-être une personne qui demander au secours… Allez !…

Flaminio passe dans sa chambre.
SARAH.

Oui ! c’est étrange ! Qui donc prend ces airs d’autorité chez lui ? C’est une voix de femme ! (Barbara la retient.) Ah ! oui, certes, il y a une femme !




Scène VI


Les Mêmes, RITA.


RITA, s’élançant, à Flaminio qui la suit.

Oh ! tu ne me retiendras pas, quand tu devrais me tuer ! Je veux voir pourquoi tu me chassais si vite !… Ah ! madame !

SARAH.

Elle ! j’en étais sûre !