et, comme il est fort riche, il croit avoir droit à tous les succès.
Est-ce qu’il n’arrive pas bientôt ?
Ah ! il vous tarde…
Allez donc voir !
C’est-à-dire que vous avez assez de moi pour le moment ?
Oh ! je comprends, vous avez bien assez de ce conversation… shocking !
Non, j’ai trop de moi-même, voilà tout.
Je souffre bien de voir vous souffrir.
Non, ma chère ! voilà ce qu’il ne faut jamais me dire : c’est cruel de votre part ! Je ne souffre pas ! je ne suis pas de ces âmes lâches qui pleurent éternellement une illusion perdue et qui tombent brisées sous un indigne affront ! Je hais la plainte, et, en me plaignant, on m’irrite, on m’offense.
Oh ! dear ! je offenser vous ?
Vous ?… (Elle va pour se jeter dans ses bras et s’arrête.) Non ! il ne faut plus s’attendrir. (Elle lui baise la main.) Vous êtes forte, vous êtes fière, ma sœur ! Soyez pour moi ce que vous seriez pour vous même… Vous n’auriez pas pardonné…
Pardonner le fuite avec le jeune fille ?… No ! jamais ! mais je aurais oublié.
Eh bien, j’oublierai !