Page:Sand - Theatre de Nohant.djvu/357

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MARIELLE.

Non ! c’était une voix humaine ! (À part.) Sylvia n’est pas rentrée ?

FABIO.

Je n’ai rien entendu.

PIERROT.

Ni moi aussi.

MARIELLE.

Silence ! écoutez !

ERGASTE.

Cela ? C’est une voiture qui roule.

MARIELLE.

Le bruit s’éloigne et se perd…

ERGASTE.

Eh bien, qu’est-ce que cela te fait donc ? Il y a plus de vingt carrosses devant le théâtre, et les coureurs crient pour faire place aux équipages.

MARIELLE.

C’est vrai ! je suis fou ! (Il se remet à sa toilette.)

PIERROT, à Ergaste.

Qu’est-ce qu’il a donc, monsieur Marielle, qu’il dit qu’il est fou ?

ERGASTE.

Je ne sais pas ! (Regardant par la portière.) Ah ! le docteur nous fait signe de nous hâter. La salle est pleine ! Viens vite, que je te fasse encore répéter ton entrée avant le lever du rideau. (Ergaste et Pierrot sortent.)