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Je le pris alors par le bras, et, l’emmenant dans une allée déserte, je débutai ainsi :
— Voyons, mon garçon, que comptes-tu faire et à quoi aboutira cette belle intrigue ?
En trois mots, je lui prouvai que je savais tout et qu’il était parfaitement inutile de nier.
Il respira fortement et répondit :
— Ouf ! mon oncle, vous me confondez ; mais vous me délivrez d’un supplice, et, sauf à être bien grondé, j’aime mieux avoir à vous dire la vérité. Voici l’histoire de mes amours avec mademoiselle de Nives.