Page:Sand - Voyage en Auvergne, paru dans Le Figaro, 04 et 11 août 1888.djvu/33

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Que la langue des dieux eût été bien plus digne de chanter la mémoire de mon âne ! mais n’ayant jamais pu trouver un hémistiche, force me fut de n’écrire qu’en prose : « Ô âne vertueux, ami de mon enfance, appui de mes premiers ans ! Que sont devenus ces jours de calme et d’insouciance, où je voyais sans émotion charger sur tes épaules robustes les paniers qui devaient me transporter du modeste toit de chaume au sein de la capitale somptueuse et bruyante. Dans l’une de ces honnêtes voitures, on plaçait l’enfant au teint