Page:Sapho - Le tutu, mœurs fin de siècle, 1891.djvu/134

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
125
MŒURS FIN DE SIÈCLE


ront, sans crainte d’être éveillées la nuit par leurs gluants ; il leur suffira de s’adapter mon système en se couchant, et d’en fourrer la canule dans la hure du marmot : celui-ci tétera pendant que l’autre dormira. L’un pourra coucher au premier étage, et l’autre sous les combles ; en faisant courir le tube tout le long de l’escalier, le résultat sera le même. Bien mieux, dans la rue, la nourrice pourra laisser le petit dans sa voiture ; lorsqu’il gueulera, elle lui jettera la canule, et continuera sa promenade comme si de rien n’était. Et cœtera. Je vous dis que c’est une invention chouette, excessivement chouette.

— Oh, elle ne te conduira pas au Panthéon !

— Non, mais elle me mènera peut-être à Saint-Lazare. Ce sera toujours ça. Voyons, allons-nous à la répétition, ou répétons-nous ici ?

Elles opinèrent pour une répétition chez la Pondeuse. Et immédiatement, elles s’affublè-