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MŒURS FIN DE SIÈCLE


je, le hais-je !… Moi aussi, j’ai soif. Buvons au Tréport, car à Mers, il n’y a point de cafés, à l’exception de celui du Casino dans lequel il est défendu de boire.

En ce moment précis, le goût du cigare que Mauri avait fumé jadis chez madame Perle lui revint en mémoire.

— J’en ai encore la fade odeur à la bouche.

— De quoi ?

— Vous ne comprendriez pas !

Ils s’attablèrent devant un café. Hermine commanda du cognac ; Mauri ne savait pas au juste.

— Donnez-moi, fit-il au garçon, quelque chose qui lave, qui nettoye l’intérieur de l’homme.

L’autre chercha une seconde.

— Du vin blanc, avec du citron et de l’eau gazeuse.

— Est-ce bon ?