moi !… (Il écoute. — Silence profond. — Furieux, ébranlant la porte.) Mais répondez-moi donc, misérables ! (Silence.)
Mon Dieu !… qu’est-ce donc ?
Rien !… rien !… que ces voûtes qui résonnent !… Oh !… peuple infâme !… lâches bourreaux qui nous murent là tout vifs ! (On entend au loin, dans la rue, le chant de victoire.) Et ils chantent !… ils chantent ma victoire !… Ah ! cette grille !… je la briserai bien, et de ses débris !… je la démolirai, leur tombe ! (Il s’élance sur la grille de droite et cherche à l’arracher, puis tout à coup pousse un cri de douleur.) Ah !…
Orso !…
Oh ! Dieu !…
Ce cri ?
Rien !… ne bouge pas !…
Qu’as-tu ?…
Rien… te dis-je !… Cet effort que j’ai fait !… Ma blessure s’est rouverte !…
Ah ! Dieu !… attends… (La force lui manque et elle retombe en soupirant d’une voix déchirante.) Ah ! je ne peux plus te secourir cette fois !… je ne peux pas !…
Qu’importe, moi !… Puisse toute ma vie s’écouler avec