Page:Saussure - Recueil des publications scientifiques 1922.djvu/527

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PKCI.INAISON i.ONSONANI lui K M 1 rAMK.NMt. ") | 7

malicaleinenl, les hypotliéses sur l'origine de pareilles tonnes n'élanl pas limitées, il n'y a pas de raison pour déclarer même une seule des quatre alternatives absurde ou impossible a priori. 3. Le rétléchi se/i-antî.s, se/i-ush prouve seul que, pour le gérondif, l'hypothèse juste est primitif -T, établissant ainsi l'existence (mi lituanien d'un cas consonantique — 96povT-i. 4. En ce qui touche mani-tnûn, un moyen correspondant de décider entre *-i. *-ë, *-î, *-<« n'est pas donné par nicnnp{i), tavTp(i), parce qu'il est difficile de démontrer que les formes en -pi reposent aussi absolument que le réfléchi eu -,>>/ sur un état des finales antérieur il l'abrègement de Leskien. (A-t-on du reste une garantie formelle de la quan- tité de mvïpi etc. quoique ce soit celle que reconnaît Kurschat N. Test. Marc. 9,5o. Rom. 8,23. le Ep. Jean 5,10?) C'est donc principalement ou uniquement à cause du trait commun de la syncope de 1'-/ — sans vouloir affirmer cjue les -ï = prim. *-? soient seuls susceptibles de syncope — que nous regardons mân tâv sdv comme renfermant le même datif que sèhant.^ 5. Enfin pour {vëjjpafï) cëjjpctt, les hypothèses possibles sont dès l'abord ynoumuticalenient limitées', on ne peut songer que a) au datif originaire, akv.marHt-ê, qui aurait donné -ï par abrègement de -ë. mais cette supposition est exclue par le fait que ce datif survit ailleurs et ne ntthit pas l'abrègement en question ^ b) au locatif, skr. marnt-i, qui reste seul admissible, et vient ajouter un anneau à la série précédente, (lomme le gérondif dans Sz. fait tantôt fnitt et tantôt /unti, il est probable que même Wie^ipati, pinmeni, sont *consonantiques, c'est-à-dire iilire -iï, -m. 6. Les infinitifs en -ti (habituellement syncopés dans Sz., ainsi l-ieit, tnret) ont toutes les api)arences, vu le réfléchi en -tt-s, sèktï-s etc. d'être également des locatifs co.vsoNAXTigiKs, reposant sur un thème en -t- pareil à celui du grec bai-x-. ou du got. spai'ir-(i-, ou du lat. inor-t-; ainsi miHï] ^= mort-é. C!ela est confirmé par l'autre forme mirt-ë. datif régulier pour un thème mirt-, mais non pour niirfi-; encore davantage par niirt-è. sehf-è qu'on n'a jamais pu expliquer d'une manière satisfaisante en parlant de l'idée d'un thème mirti-..

II. — J. Dauks/.a; dialecte du Centre, probablement Est asf^ez iniuiédîat de Kowno. 1. (Cat.) Kathechismas arha mokslas etc., auquel fait suite: Trumpas Budas Pasisâklmo. Wilna 1595. Réimprimés

��1. Une preuve beaucoup plus décisive résultera toutefois pour «irfw tâv sâv de certains faits généraux d'accent que nous exposons ailleurs. C'est pourquoi nous avons cru pouvoir négliger de discuter par ex. sawinipi qu'on pourrait alléguer en faveur de sûf=*sai-in, mais qui doit s'expliquer par un cas autre que le datif.

L'. Le datif consonantique en -ë est habituell chez Wolonczew.ski, sous la forme -//. moterij, altnenij (le // valant ë. ainsi Oijna). 11 est naturel que dans la même région apparaisse iiuin-'é: Andrjewo mùnêi, sâivêi (êi = ë). Le gérondif devrait être également en -ë, au simple et au létléchi. Je n'en ai trouvé la trace ([ue pour le réfléchi, dans un écrit intitulé Parkratimas Sauiines par l^abréiu, où on a régulièrement au gérondif meldantie-s, latinuntie-s, eigantie-» etc. de même tawie-p {ie dans ce texte zemaïte vaut ë; le e est écrit é, e).

3. «Dièses . . . buch (Postilla de D.) ist nach prof. Baranowskis meinung in dem stàdtchen VVorny (dem ehemaligen sitze des bischofs von Zemaiten) ge- schriel)en.> fîeitler p. 15. Je ne pense pas que Baranowski ait jamais pu vouloir dire par là que D. écrive un dialecte même vaguement voisin de celui de VVorny. ce qui serait une erreur risible, incroyable de sa '•part.

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