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562 iK^cRiPTio.Vs pHryuieN'.nKs'.

aKevav-, auquel on aurait pu mieux échapper d'après aKevavoXaFocJ' soul.^

Une inscription néo-phrygienne mal conservée (Ramsay n°XVlIl) offre la suite de lettres ACKEINAIA, pouvant être lue peut-être AEKEINAN, vu l'état du texte. Nous la signalons pour mémoire.

Hors des deux formes frappantes lodvi, aKevav, il reste peu de chose à relever. Si ^ signifie X, on aurait à reconnaître au phrygien un /- voyelle^ (-eiXvaie), qui parait toutefois peu menaçant, vu la possibilité de lire aussi bien : -eiYvaie, pourvu qu'une fin de mot se trouve dans -ei. On se souvient que précisément une ponctuation paraît exister à cet endroit entre t et Y-

Le commencement de la ligne 3 pourrait rappeler vaguement la suite de lettres OYAEPKfQ de l'inscription néo-phrygienne n" XVIII de Ramsay; mais on pensera plutôt à comparer le -koO"- de cette ligne au pronom néo-phrygien qui peut s'abstraire de aivi- Koç. En tout cas, les airs de nom de nombre qu'a dans cette ligne -TepKoaacT- me paraissent peu sérieux, alors même que le mot final Kioi pourrait évoquer l'idée d'une amende à payer (tîoi). D'une part le k de xpiaKÔaioi ou de xpiàKOVia serait sans doute en phrygien un s, non un h; de l'autre nous n'avons guère de droit de supposer une 3^ optatif phrygienne en -oi au lieu de -oit. Cf. appepeT, ab- baKer avec conservation du t final. ^

Faces B jît C.

De la face C, qui est presque détruite, nous ne possédons ni photographie ni estampage. M"^® Chantre a cru lire les signes:

— o^o (^^yn^

^1 O^ • • {Liçine 2)

Le moulage du Trocadéro, fait sur les empreintes d'Euyuk maintenant perdues, contient — à gauche de ce qui représente la

��1. Le mot aKevavoXaFoç suggère d'autres remarques, peut-êtie de nature

i résoudre la dilticulté, mais dont nous ne voulons pas charger ce chapitre

(v. Appendice H, fin).

"i. Celui de o(n\)T6pKO- de la 3 ligne — où il s'agit du reste du "1 rectangulaire — est trop douteux pour qu'on en j)arle.

\>. La différence de quantité ne suffirait peut-être pas à expliquer un autre traitement que dans abberet. Cf. SooeaaiT (Midas, n<* 7). Du reste rien, dans le type abberet lui-même, ne prouve qu'il ne s'agisse pas originairement d'une longue: abberet, subjonctif (abrégé plus tard avec le développement de la langue); quoifjue ahbcret. imparfait sans nugnient soit tout aussi possible.

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