Page:Savard - Principes de la musique et méthode de transposition, 4e édition.djvu/178

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Rallentando, par abréviationxx rall. (en ralentissant) ;
Ritardando  .   ritard.xx (en retardant) ;
Ritenuto  .   riten. (en retenant) ;
Slargando  .   slarg. (en élargissant) ;
Accelerando  .   accel. (en accélérant) ;
Stringendo  .   string. (en pressant).


xxQuand doit cesser cette perturbation momentanée, les mots tempo primo, ou a tempo, indiquent qu’il faut reprendre le premier mouvement.  
260. Quelquefois la marche de la mesure doit être totalement suspendue. Cette suspension s’indique au moyen du signe , lequel prend le nom de point d’orgue, quand il est appliqué à une note ; de point d’arrêt, quand il est mis à un signe de silence. Suspension de la mesure : Point d’orgue. Point d’arrêt.
261. Le point d’orgue signifie que la note au-dessus ou au-dessous de laquelle il est placé doit être prolongée pendant une durée indéterminée.
xxDans certains cas, cette sorte de repos est pour l’exécutant l’occasion de déployer son habileté et son goût dans des traits de fantaisie qu’il introduit pendant la suspension de la mesure. Un semblable trait se nomme également Point d’orgue[1]. Il s’écrit en petites notes, et on l’exécute à volonté.
xxLe point d’arrêt indique que la durée du silence au-dessus ou au-dessous duquel il est placé, doit être prolongée.
262. Battre la mesure, c’est en marquer les principales divisions par des mouvements de la main ou du pied. On établit ainsi une sorte de balancier qui régularise le mouvement de la mesure et qui en fait mieux sentir les divisions. Mais on bat surtout la mesure, dans la musique d’ensemble, afin d’obtenir plus de précision et d’unité dans l’exécution. Comment et pourquoi on bat la mesure.
xxDans toutes les mesures, le premier temps se marque en frappant, et le dernier, au contraire, en levant.
xxVoici les figures qui représentent la direction des mouvements par lesquels on bat les mesures à deux, à trois et à quatre temps.




  1. Les Italiens nomment cadenza, cadence (chute de phrase), cette sorte de trait, quand il précède et amène le repos final.