Page:Savignon - Filles de la pluie.djvu/43

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Alors, dans la nuit défaillante, dans ce décor dont elle était inséparable, il se sentit une grande reconnaissance pour la fille jeune et vigoureuse qu’il venait de quitter. Elle chantait encore dans ses bras… Comme elle l’avait accueilli avec confiance, lui, un étranger, comme elle était vraie dans sa rudesse…

La mer, décidément, se faisait si tentante qu’il voulut l’approcher elle aussi. Il se dévêtit et s’étendit dans l’eau.

Le soir, quand il raconta la chose à son amie :

— Pourquoi ne m’as-tu pas emmenée ? dit-elle. Je me serais baignée avec toi.