joo LE VEDANT IOVE
deuant vous, & d’entrer route feule en vn logis ou eîleneconnoiftperfonne ? Ho aflèurément que nous nous fommes trompez, car fi c’eftoitvne Ombre, la Lune l’auroit faite, & cependant la Lune ne luit pas. Helasi/wo/îr#0, ieleviensdetrouueri nous en citions bien loin. C’eft voftre A me , car ne vous Ibuuientii pas qu’hier vous la donnaftes à Mademoiselle Gène» uote ? O r n eftant plus à vous , elle vous aura quitté » cela cftbienvifiWe, puis que nous la rencontrons en chemin qui s’y en va. Ah ! perfide Ame , vous ne de» niez pas trahir vn Docteur de la façon > Ce qu’il en auoit dit n’eftoit qu’en riant» Cependant vous l’abandonnez pour vne niaiferie. le m’en vais bien voir fi c’eft elle, car fi ce l’eft, peut-eftre qu’en la flatantVn peu , elle fe repentira de (a faute. le t’adjure par le grand Dieu viuant, de me dire qui tu es C O RB I NE L I parlafeneftre.
le fuis le grand Diable Vauuert, C’eft moy qui fais dire la Patenoftre du Loup : Qui noue l’Efguillctte aux nouueaux mariez : Qui fais tourner le Sas : Qui pétris le Gafteau triangulaire : Qui rends inuifibles les Frères delaRofe-Croix : Qui dicte aux Rabins la Cabale & le Talmud : Qui donne la Main de Gloire, le Trèfle à quatre, la Piftole volante, leGuydc l’An» neuf, l’Herbe de Fpuruoyement, la Graine de Fou* gère, le Parchemain vierge, les eamahez, l’Emplaftre
