Page:Savinien de Cyrano de Bergerac - Les Œuvres Diverse de Mr de Cyrano de Bergerac.djvu/452

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jjo LE PÉDANT IOVE, ttop bien vnis, pour cftrc û toft feparez -, le veux ^commeluy, fortirdelavie : Mais d’autant que la Nature qui nous a mis au iour fans noftrc contenté* ment» ne nous permet pas de le quitter /ans le fien* ieveux fortirdelavie» & refter entre les viuans, e’eft à dire que des auiourd’huy ie vais faire dans vn Cloi* (Ire vnfolemnelfacrificedemoy-mefme. le n’ignore pas, Monficur, ce qneie dois à voftre affc&ion ; mais l’honneur qui me défend de manquer à mafby , ne me défendras de manquer à mon amour ; & ie vous iure que u par vn irapoffible ces deux incidens ne fouffroknt point de répugnance, ie me fàcrifierois de tout moneceurà vo&redefii» GïUtfGER. Oiiy, ma Citherçe, oiiy , vous pouuez m’epoufef ; & garder voftre parole. 1 1 auoit affurace d eftre vn iour vouremary , vif ou mort, il faut, pour vous rendre quitte de voftre promène, que vous Icpoufiez mort. Nous paueronale Contraâ, & fêtons lereftedes cérémonies i puis quand ainC vous ferez libre de voftre ferment, nous procéderons tout àloifîràno* ftre mariage, COfcBlNEU, Il femble que vous foyez infpiré de Dieu, tantvoui parlez diuincnient.