Page:Say - Lettres à M. Malthus sur l’économie politique et la stagnation du commerce.djvu/169

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ment de nos amis, notre réputation dans le monde, dépendent des lois de la morale, et échappent à celles de l’économie politique. Quelles sont donc les richesses du ressort de cette science ? celles qui sont susceptibles de création et de destruction, de plus et de moins ; et ce plus, ce moins, qu’est-ce encore une fois ? de la valeur.

Vous-même, monsieur, êtes forcé d’en convenir en plusieurs endroits. Vous dites (page 340) : « Il paraît donc que la richesse d’une nation dépend, en partie, de la quantité des produits obtenus par son travail (elle en dépend tout-à-fait) ; et en partie de l’adaptation de son travail aux besoins et aux moyens de la population, à l’effet de donner de la valeur à ses produits. » Et à la page suivante vous êtes encore plus positif. Après être entré plus avant dans la question, vous avouez que « il est évident que, dans l’état actuel des choses, la valeur des marchandises… peut être