Page:Say - Traité d’économie politique, Tome I, 1814.djvu/10

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un crime, un ouvrage qui me semble offrir quelques résultats utiles pour les Princes et pour les Nations. Mais enfin la puissance de vos armes, Sire, secondée par les efforts de vos généreux alliés et par l’élan de tout ce qui s’est rencontré en Europe d’amis des lumières, a brisé les fers qui enchaînaient toute pensée libérale et repoussé la barbarie dont nous observions avec terreur les rapides progrès.

Qu’il m’est doux, Sire, de pouvoir enfin professer publiquement un culte que depuis de nombreuses années je rendais, au fond de mon cœur, à Votre Majesté Impériale, et de lui offrir un hommage d’autant moins indigne d’Elle, qu’il a été refusé à l’usurpation insatiable, au crime triomphant. Un livre comme celui-ci, où l’on cherche de bonne foi à découvrir les sources de la prospérité publique, ne peut être présenté qu’à un bon Prince.