Page:Scènes de la vie privée et publique des animaux, tome 2.djvu/45

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—. Non! dit une voix à gauche.

- Si! si! s’écria une autre voix.

——- a Vous le voyez, reprit le Banane, nous sommes tous d’accord. La question est maintenant nettement po- sée : il s'agit d'un livre a achever, et de savoir qui parlera ou qui se taira, si cessera une COULEUYBE on un Serveur, une Un; ou un Dlunou?

— Très-bien! s'écria FOIE.

«Très-bien! dit le DINDON.

Le RENARD continua :

— u Animaux, cette question est si grave, que je suis ifavis que nous fassions ce qu'on a coutume de faire ' quand on n'a pas une minute à perdre : prenons nos aises et ajournons la discussion. Cette séance, qui d'ailleurs n’aura pas été perdue pour la bonne cause, nous a tous fatigués, et nous ferons bien d’en rester là pour aujour- d’hui. biais jurons que demain, avant que Pastre du jour ait achevé sa carrière, cette grave question aura reçu sa solution.

——Nous le jurons! sïäcrierent tous les coujurés.

— «c (Test bien, dit le Baume; et maintenant que chacun s’aille coucher, et se demande, au moment de sendormir, comment il convient que (Thounètes Animaux s'y preu- nent pour faire une petite révolution qui prof‍ite à tout le monde sans gêner personne. La nuit porte conseil, et

demain à pareille heure nous prendrons une determi» nation. u

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