Page:Scènes de la vie privée et publique des animaux, tome 2.djvu/80

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Quand elle fut écrite, ilinfordouuan d'en faire la lecture à haute voix. Je lus clone :

Deuxième raooatnarrtoa.

a [habitants du Jardin des Plantes!

a Pendant que vous dormiez, on vous trahissent!

n. Mais vos amis veillaient pour vous.

a Assez longtemps nous avions courbé la tète sans nous plaindre; le moment était venu de la relever.

n Ainsi avons-nous fait.

a Par nos soins, une grande et déf‍initive révolution vient de s'accomplir : les traîtres qui vous gouvernaieut et qui vous ven- daient ne vous vendront plus, ne vous gouverneront plus.

u Les fastes de votre histoire apprendront au monde comment se venge la Nation Animale et ce que pèse sa colère.

a A l'heure qu’il est, justice est faite! Fœuvre est consommée, et les coupables ont payé de leur vie le mépris qu'ils faisaient du droit sacré des bêtes.

u Ils sont pendus.

a N. B. — Par égard pour ces anciens chefs de notre gouverne-

tueut, on les a pendus ù des potences toutes neuves, avec des cordes qui n'avaient jamais servi. u

M. le Coo écouta cette lecture sans sourciller. ll se con-

tenta de croiser ses bras derrière son dos, comme il en avait

Phabitude, et parut décidé à ne pas plus bouger que s’il n’avait rien à voir dans ce qui se pasait.