Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/17

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sieurs archivistes[1]. L’éditeur de ses Œuvres économiques et philosophiques, M. Oncken, s’en est déjà emparé pour écrire une biographie qu’il a dû successivement compléter et rectifier[2]. Un des chercheurs, M. Lorin a, de son côté, groupé les résultats des découvertes opérées par lui et par d’autres dans un travail fortement documenté[3]. Il a eu entre les mains la note remise aux auteurs des Éloges écrits en 1775. Le rapprochement d’un passage de l’un d’eux[4] et d’un passage de la note ne peut laisser de doutes ; elle est de Hévin, gendre de Quesnay, et dès lors s’expliquent les dissimulations et les embellissements des panégyristes.

Quesnay est mort au début du règne de Louis XVI ; Hévin, chirurgien de Madame,

  1. Le comte de Dion, M. Maurion de Laroque, M. Grave, M. J. Maillard, M. Couard-Luys, M. Josse, M. Cretté, M. Lorin et enfin M. René Allain.
  2. Zur Biographie des Stifters der Physiocratie, François Quesnay. — Gesichte der Nationalœconomie
  3. Lorin, François Quesnay. — Quelques inexactitudes de ce travail ont été rectifiées par M. René Allain qui nous a fourni directement sur d’autres points d’utiles indications.
  4. Ce passage est relatif aux gravures de Quesnay.