Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/129

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Tant qu’elle se borne à maintenir l’égalité relative avec elle-même, le général et le particulier ne se rattachent point à elle d’une autre manière que la ligne à l’angle, et par conséquent en formant le triangle. Mais, en tant que l’objet particulier se lie à l’idée infinie des choses, laquelle se rapporte à son fini comme le carré à sa racine, cette idée infinie ne peut se rattacher à la chose isolée que comme en étant la carré.

Cependant, cet enchaînement ne peut se faire que par le point où le général et le particulier ne font absolument qu’Un, et où, comme nous le savons, toute différence s’annule : ainsi la chose n’existant, comme telle, que par le contraire du général et du particulier, n’est point égale à cet absolu Un sans contraire, et encore moins lui-même ; mais elle se trouve séparée de lui, ou plutôt, dans un rapport de différence avec lui. C’est pourquoi l’absolu, à l’égard de la chose, n’est point ce qui existe, ce qui apparaît, mais bien ce qui est la base de l’existence.

Or, si l’on multiplie le carré par ce dont il est