Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/145

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occupent, elles ont un degré moindre ou plus grand de cohésion et d’unité avec elles-mêmes, tandis que les points extrêmes de la totalité sont toujours entre eux comme le Sud et le Nord.

Ainsi, les sphères qui, prises ensemble, représentent la ligne qui lie le sud au nord, sont faites d’une matière plus solide et plus durable que les autres ; puis, elles sont classées entre elles de telle sorte qu’à cette ligne, correspondent toutes les régions du ciel, et que chaque système, en particulier, est représenté par trois astres, dont l’un, celui qui s’éloigne le moins de l’image de l’unité, occupe la première place, tandis que le troisième, ou le plus éloigné, lui est opposé. L’astre mitoyen représente à son tour, dans ce système, l’indifférence à l’égard des deux autres ; en sorte qu’aucun d’eux ne diffère essentiellement de l’autre.

Le nombre des astres compris dans cette ligne pourrait se rapporter au nombre douze. Ces astres sont doués des mouvements les plus parfaits ; et