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férence par l’unité de l’idée et la ligne qui est l’expression de la conscience d’elle-même, et qui, dans l’apparition ou le phénomène, se manifeste comme l’axe dont nous avons désigné les points extrêmes par le Sud et le Nord.

De cette manière, liant en soi le particulier au général, la terre gravite vers le soleil, qui, lui-même, contribue au maintien de ce qu’il y a de particulier en elle, en s’efforçant de l’unir à l’expression du temps qu’il a en soi.

Comme la terre, de même que chaque autre sphère, exprime dans la direction de la longueur son unité relative, qui consiste à réunir en elle la différence à l’idée générale ; de son côté, le soleil s’efforce de produire une semblable unité relative dans le sens de la largeur, en cherchant à rattacher son idée générale à l’idée particulière de chacune des sphères.

De la résistance que chaque sphère oppose, par sa vie propre, à cette tendance générale du soleil, sont nés, d’abord le jour et la nuit ; car cette tendance engendre le mouvement de rotation de